Tout un symbole.
L'antique Compagnie Française d'Afrique Occidentale passe sous pavillon ... japonais.
On pourrait y voir un désengagement d'Afrique de le part de la France.
En aucun cas. Cette société n'avait plus de conatation coloniale que dans son nom. Il ne s'agissait en effet depuis longtemps que d'une société spcialisée dans l'import export, une chaîne de magasins en quelque sorte.
Sa spécilisation: La vente de voitures. En clair une chaîne géante de concessionnaires à l'échelle de l'Afrique.
Le vrai symbole est ... la stupidité, en terme économique (en terme de populisme, rien à dire ...) d'un certain ministre du redressement productif. Pour occuper un tel poste, il faut voir à long terme comment renforcer la compétitivité de la production sur le territoire français.
Au lieu de cela, on a un gesticulateur à très court terme qui tape à bras raccourci sur une société (Peugeot en l'occurrence) dont le prinicpal tort ... est de produire plus sur le territoire français que ses concurrents. Et il félicite Renault qui depuis longtemps a quitté le navire France, et qui s'en porte mieux, ou Valeo qui en 20 ans a réduit ses effectifs français de 60% alors que ses effectifs globaux triplaient !
Pourquoi la vente de la CFAO aurait elle participé d'une vision à long terme ?
Car cette société possède un monopole de ventes de véhicules dans plusieurs régions d'Afrique. Plutôt que de taper à bras raccoruci sur les producteurs français, il aurait été intéressant de faire pression pour bloquer cette vente, et pour inciter son propriétaire à augmenter le taux de véhicules français diffusés via ce réseau. Cela aurait été subtil et aurait participé à une vision long terme.
L'acheteur, le groupe Toyota, n'en fait pas mystère. "Cet achat est la pièce maîtresse qui permettra à Toyota de passer les 200 000 à un million de ventes de véhicules chaque année en Afrique . La messe est dite ...
Il est vrai que le vendeur, monsieur Pinault, via le groupe PPR, n'a jamais fait figure de chantre patriotique, allant même à préter main forte à "mister Mital" pour qu'il prenne le contrôle du sidérurgiste Arcelor, qu'il s'est ensuite empressé de démanteler de toutes ses activités françaises.
Mais cela aurait tout de même mérité une intervention de Mister Montebourg non ? Tout comme la décision du ministère de la Défense français d'arréter les projets français en matière de Drones pour acheter à prix d'or du matériel américain. Non pas un mot. Pas assez d'intérêt en termes de populisme visiblement.
Pourtant ce ministère du redressement productif me semblait une bonne idée.
Heureusement qu'il y a quelques ministres compétents, comme Fleur Plelegrin, dans ce gouvernement, pour compenser celui ci...
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