25 sept. 2007

La crainte des concurrents part 1

Comme tous les matins, j'ai fait ma revue de presse techno en scrutant les sites spécialisés et les blogs technos (une fois par smois, je scrute également les bases de brevets, on ne sait jamais, même si on commence à être bardé de ce coté là !).

Je suis à nouveau tombé sur Animoto, cette fois ci sur Presse citron. Il s'agit du type d'application très sympathique pour tout le monde (je l'avais essayé en bêta test début août), et très agaçante pour nous. Non pas qu'elle soit vraiment concurrente de nevisto.com (il n'y a pas de parole, pas de maîtrise des séquences, ...) mais elle est ludique, gratuite avec des résultats sympathiques pour le grand public. Très peu utile heureusement pour une entreprise.
En plus, pour une technologie comme la notre, c'est vraiment très simple à réaliser (un de nos composants le fait) et cela chagrine peut être un peu de ne pas l'avoir lancé nous même.

Non ce qui agace le plus, ce sont les comparaisons inévitables et les justifications. Nous, nous réalisons des vidéos avec un bande son, des paroles et une chronologie cohérente. Il ne s'agit pas d'un simple montage sur une musique rythmée. Et c'est beaucoup plus cher à faire en terme de CPU et incomparablement compliqué en terme technique.
Sans compter que nos bruitages sont figés et pas très géniaux pour l'instant il faut l'avouer (nous allons améliorer cela). Pour rester bref, un service comme Animoto peut facilement utiliser des musiques externes. Pour nous, ces musiques couvriraient la voix, donc il faut les baisser à un niveau de simple bruitage. Ce type d'ajustement est complexe à réaliser (par exemple à décibel identique, une voix masculine a un rendu plus important, ...) et consomme beaucoup de CPU. Pas évident donc, sans compter les problèmes juridiques.
Et puis en restant honnête, ce qui agace aussi, c'est qu'avec 8 mois de retard par rapport au lancement de notre offre, ils lancent un service dont l'ergonomie et le design sont parfaits, compétences sur lesquelles on ne leur arrive pas à la cheville, bien que notre techno soit meilleure ... Bref la forme plutôt que le fond, et avec cela ils risquent de nous prendre des parts de marché.

2 commentaires:

  1. Et quels qont les problèmes juridiques ? A priori, si vous n'hébergez pas les vidéos, vous êtes considéré comme un simple matériel et non pas comme un utilisateur ou auteur, un peu comme les logiciels bureautiques. Et personne n'attaque Microsoft si quelqu'un a écris une lettre injurieuse avec Word ou mis une musique non libre de droit dans un powerpoint !

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  2. Nous n'avons pas encore vérifié tous les problèmes juridiques sur l'aspect bruitage musical. Vu que le sujet reste sensible, il est préférable de faire attention. On va aussi laisser un peu de temps à Animoto pour voir.
    Dans la pratique, notre technologie pour les usages phares en tout cas ne se contentera pas d'appliquer la musique, elle la modifiera aussi (puisqu'on modifiera le niveau sonore relatif pour qu'il n'interfère pas avec la bande vocale). Il faut qu'on fasse vérifier si ce type de modification n'entraîne pas de problème juridique. Nos conditions de ventes devront aussi être mises à jour pour inclure un dégagement de responsabilité quant à l'utilisation de musiques non libres de droit. On 'y est pas de toute faàon pour l'instant!

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