Ma start-up de la semaine, Exhalia est une start-up française (de Saint Malo plus exactement) qui commercialise la 1ère offre intégrée de diffusion d'odeurs sur Internet. Ce n'est pas nouveau puisqu'elle a été créée il y a près de 3 ans, mais comme personne n'en parle ... Et puis leur gamme de produits évolue, et cela vaut bien en petit coup de projecteur.
Sur Internet, vous pouvez lire (des textes ...), voir (des photos, des vidéos, ..) et cela se sait moins vous pouvez aussi sentir. Pas votre voisin, (enfin cela vaut mieux pour vous) , mais des odeurs diffusées sur Internet, ou plus exactement des odeurs définies sur Internet (vous ne pensez tout de même pas que les odeurs sont diffusées via le courant électrique ou via le réseau téléphonique).
Comment cela marche ? Le système combine:
• Un diffuseur d'odeur, rien de virtuel donc, qui se trouve sur le lieu de la diffusion, mais qui ne diffuse rien tout seul, c'est une partie de l'astuce.
• Un player qui ne diffuse pas de la vidéo, mais qui contrôle le diffuseur,: Si vous préférez, il s'agit d'un petit programme qui va piloter les odeurs que doit diffuser le diffuseur,
• Et un SDK (une interface de programmation pour les profanes) qui permet aux développeurs de ... développer les applications qui vont bien, par exemple un site web olfactif. Et quand vous surferez sur la bonne page, vous pourrez alors sentir l'odeur correspondante.
Evidemment, j'ai simplifié à l'extrême. L'ensemble est très complexe (imaginez par exemple que le diffuseur doit diffuser l'odeur au bon moment et que celle ci doit être assez puissante pour arriver jusqu'à vous en un temps record sans perturber l'environnement (ce n'est pas un vaporisateur en pleine figure)). Les parfums sont d'ailleurs élaborés par des professionnels du métier.
Le modèle économique n'est pas évident: Il faut susciter le besoin (tout le monde ne va pas se ruer pour acheter un diffuseur, alors qu'on a déjà une imprimante, une webcam, ... Exhalia s'est donc d'abord lancé sur des niches de marché, en particulier dans l'évènementiel et dans la PLV (traduisez les kiosques de démonstrations sur les lieux de vente). Et a rencontré d'abord le succès sur un pays où la technologie est reine et les parfums français appréciés, à savoir la France le Japon. Les premières applications, ce n'est pas un secret, portaient sur des diffusions interactives d'odeurs de vins dans de grandes écoles hôtelières japonaises,
Mais désormais, Exhalia propose des kits de plus en plus simples, qui permettront des applications grand public, que ce soit sur PC ou connecté à un lecteur DVD.
Reste à trouver le déclic qui permettra au marché grand public de s'équiper en diffuseur. A voir. Pour un concours de suggestions, envoyez moi vos idées et je les transmettrai à Yvan, le DG d'Exhalia.
Pour ma part, je verrai bien un couplage avec notre propre solution de production vidéo: Introduire en natif (ce qu'on fait par défaut) des marqueurs qui permettraient de piloter la diffusion d'odeur. Si vous avez un blog sur des recettes de cuisine, ce serait une idée pour vous démarquez en tout cas...
NB: Vous avez une start-up qui serait digne de figurer dans ma nouvelle catégorie "start-up de la semaine"? N'hésitez pas à me contacter.
Concept très intéressant et il est évident qu'avec l'internet, l'on s'engage tranquillement sur la multiplication des stimulations sensorielles.
RépondreSupprimerSi l'on prend le cas de l'audition déjà, on voit tout de suite par contre les premières limitations.
J'évite souvent de surfer avec mes enceintes allumées pour que mes oreilles et ma concentration soient perturbées par des sollicitations le plus souvent désagréables.
Si une vidéo m'intéresse, je met le son. Sinon : off.
Pour en revenir à l'olfactif, je constate également que l'audiovisuel n'a quasiment jamais intégré de diffusion d'odeurs. La seule expérience que j'en ai (et il faut chercher) ce sont les parcs d'attractions de Floride qui envoyaient une odeur pestinentielle (oeuf pourri) dans un film en 3D (au grand "Beeurk" des enfants).
C'est pour cela que pour les raisons données dans l'article (envoyer l'odeur et qu'elle ne reste pas), il me semble que cela restera une activité de niche TANT qu'on arrivera pas à simuler les odeurs de manière directe (en interagissant avec le cerveau par ex). Cela permettra une immersion sensorielle paradoxalement non envahissante. C'est pas demain la veille a priori toutefois.
J'ai donc un peu de mal à imaginer une application grand public mais mon imagination a ses limites aussi ...
Le concept peut effectivement par contre intéresser de nombreuses applications de niche et il me semble que c'est là qu'il faut placer les efforts.
Oui, c'est leur business model actuel. Leurs grands créneaux ce sont les bornes de présentation de produits, et les manifestations de type salon vinicole (les odeurs de vins, ...) et l'institutionnel (les signatures odorantes des grands groupes)...
RépondreSupprimerPour le grand public, l'obstacle est le parc installé. On ne développe pas des applications ou des sites odorants pour quelques milliers d'utilisateurs potentiels seulement.
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