Certes on en est pas encore là, mais les chiffres s'affolent tandis que nos voisins ibériques s'enfoncent dans la crise.
En 4 ans, l'ancien bon élève de l'Europe (35% d'endettement par rapport au PIB seulement en 2008 contre 67% pour la France à cette date et 12 % de chomage, en baisse ininterrompue depuis 20 ans) a subi une effroyable descente aux enfers, quasiment passée sous silence dans la presse hexagonale.
L'endettement espagnol a quasiment rejoint celui de la France à 85% du PIB , son déficit annuel semble hors contrôle, le chomage dépasse désormais les 22%, annulant ainsi les 20 années de croissance suite à son entrée dans l'Europe.
Après la faillite de la Grèce, et la quasi faillite du Portugal, l'Espagne est donc en train de couler sous nos yeux. Et pour la sauver, car nous ne pouvons ni faire autrement sauf à faire écrouler des pans entiers de notre économie, et de toute façon nous n'en avons vraiment le droit moralement, la facture à payer sera de l'ordre de 10 fois celle payée pour la Grèce (15 milliard pour la France) tailles respectives des économies oblige.
Avant même cette faillite programmée de l'Espagne, et le couteux plan de sauvetage qui s'ensuivra, le prochain président, quel qu'il soit, devait de toute façon mettre quasi immédiatement ses promesses de campagne à la poubelle une fois élu, pour mettre en oeuvre un programme d'économie quasi double de tous ceux annoncés lors de la campagne. Mauvaise nouvelle, il faudra très vite le doubler à nouveau ...
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