28 sept. 2012

A quoi servent les riches ? A faire gagner son pays !

En France, les élites politiques ont tendance à taper sur les riches, en faisant d'eux des boucs émissaires responsables de tous les maux de la France.  Ce climat est tel que certains parlent même de haine envers les entrepreneurs, et beaucoup s'exilent vers d'autres cieux, ce qui fait la une des médias... quand ces derniers ne sèment pas eux même la haine 
Pendant ce temps, la France régresse,  perdant régulièrement des points dans tous les classements internationaux. Le chomage augmente massivement, la dette enfle.  Sombre tableau donc.


Pourtant, en revenant un siècle en arrière, c'était l'inverse.  Les riches étaient les modèles, ceux qui avaient réussi et qu'il fallait imiter. Ils dynamisaient l'économie tant par leur pouvoir d'achat que par les investissements réalisés dans leur pays d'origine via les entreprises qu'ils avaient réussi à créer.


Saisissant raccourci:  Un cercle vertueux auto-entretenu "admiration - investissement - réussite"   contre un cercle vicieux auto-entretenu "haîne, - délocalisation - exil - récession".

Est ce une vue de l'esprit démagogique ?
Non:  Dans les pays qui émergent, on se base sur le même cercle vertueux.  Je ne prend pas l'exemple de la Chine qui honore ses entrepreneurs pour me pas qu'on me rétorque la différence de culture.

Mais citons le Brésil:  Là bas, le gouvernement de gauche (ancré bien plus à gauche que les socialistes français d'ailleurs) n'hésite pas à mettre en avant un chiffre surprenant:  Le Brésil compte chaque jour 2  millionaires de plus. Et selon ce gouvernement de gauche, cette réussite explique une chute ultra rapide de la pauvreté dans le pays !

Alors on attend la phrase choc qui nous fera remonter la pente ! En France, on aime les riches et on aimerait qu'ils soient 5 fois plus nombreux.

Malheureusement, on n'obtient qu'un "Moi, président, je n'aime pas les riches".  La messe est dite.

Et  libération n'hésite pas à titrer "Casse toi riche con".  Pourtant, même à ce niveau, on ne peut que constater que Libération est un journal structurellement déficitaire qui ne survit et n'a survécu ... que via l'investissement à fond perdu de riches donateurs.  Ils doivent être heureux de  cette reconnaissance ...

A lire aussi l'éditorial de Marc Bonnant dans le  "Matin Dimanche" (Suisse) cité par Pierre Chappaz sur son blog.

Dans le même ordre d'idée, lire ce billet sur les personnalités préférées des français.
Il y a 100 ans c'étaient les entrepreneurs. 
Désormais ce sont des chanteurs ou des footballeurs.   Pire: Dans le classement 2012, il n'y a AUCUN entrepreneur dans les 100 personnalités préférées des français.
Dans le classement chinois, ils représentent les 2 tiers des personnes.  Au Brésil, près de 30%
En Allemagne, ils sont une quinzaine !

Ne cherchez pas plus loin le déclin de la France.

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