7 avr. 2014

L'exil fiscal des grandes entreprises: une nouvelle lame de fond ?

Depuis 2 ans l'économie française vit sous le rythme de l'accélération phénomènale de l'exil fiscal, de la part d'entrepreneurs fortunés, de haut diplômés, de futurs créateurs de start-up dans divers domaines.  Bref de tous ceux qui feront le futur français, et nous nous en sommes souvent émus ici, du fait des répercussions gigantesques sur l'économie française, en terme de centaines de milliers d'emplois perdus, pour un coût évalué à 44 milliards d'euros  !

Mais la semaine écoulée vient de voir une nouvelle facette de cet exil, en touchant coup sur coup 3 fleurons de notre économie, qui quitent sous divers prétextes plus ou moins avoués les cieux fiscaux français.  Et quels fleurons:  Lafarge et SFR, qui chacun représentent des dizaines de milliers d'emploi passent sous pavillon étranger, même si les acheteurs prennent les formes pour ne pas l'annoncer directement.  Et le pays d'accueil des acheteurs, à savoir la Suisse, fait bien entendu figure de paradis fiscal par rapport à la France.
Et ils sont rejoint par un autre géant de l'économie française, coté distribution cette fois ci, à savoir Monsieur Bricolage, dont les propriétaires ne cherchent même pas quant à eux à cacher les raisons de l'exil.

Et quand on sait que l'exil d'un siège social se traduit par des milliers d'emploi en moins dans les activités de services qui gravitent autour, en particulier du coté de la création publicitaire, on voit l'ampleur du désastre de la semaine écoulée.
 Au moins le signal est on ne peut plus clair pour le nouveau gouvernement français.  Priorité à l'économie ... sauf à souhaiter la débacle bien entendu ...

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1 commentaire:

  1. Je vous rejoins sur ce point. Il est effectivement désolant de constater cet exil.
    Le jour ou on comprendra qu'il faut consacrer plus d'attention et d'accompagnement aux personnes qui travaillent afin de securiser leur statut de salariés et, par voie de conséquence leur profil de potentiels clients, les entreprises s'en porteront beaucoup mieux. Tout comme on organise la prévention dans les écoles pour faire face au fléau de la drogue, de la violence... on devrait protéger nos salariés du chômage

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