17 juil. 2007

L'avenir de l'autoproduction audiovisuelle

En terme technique, 2 grandes applications, allant toutes les 2 dans le sens d'une simplification accrues de l'autoproduction audiovisuelle.
La 1ère date déjà de quelques années, et consiste à incorporer peu à peu au niveau de la production elle même certains automatismes des outils de montage. Le leader pour l'instant dans ce domaine est la société française Skema (http://www.skema.fr/) qui dispose d'outils dit de formulaires audiovisuels qui permettent de guider les utilisateurs lors de la réalisation.

La seconde aura sans doute une portée encore plus grande, mais dont tous les impacts sont toutefois difficile à cerner. Elle consiste à s'affranchir des équipements de productions traditionnels pour produire directement les vidéos à partir de documents écris, éventuellement agrémentés d'images. En clair, il s'agit virtuellement de technologies visant à traduire à terme tout type de documents basés sur l'écris en documents de type vidéos. Bien qu'il s'agisse encore en grande partie de domaines de recherche, le premier service basé sur ces travaux a vu le jour fin 2006. Il s'agit du service de production audiovisuelle en ligne de la société Nevisto (http://www.nevisto.com/) qui propose de créer une quinzaine de type de vidéos distincts à partir de formulaires de textes et d'images. Par exemple, on saisissant un simple formulaire de petite annonce immobilière classique (des rubriques à remplir telles que type de bien, surface, ... et quelques lignes de descriptions, plus quelques photos), ce service permet de produire automatiquement la vidéo de petite annonce immobilière correspondant à cette annonce.

Il est également possible de réaliser très rapidemment (il suffit de saisir un formulaire) des vidéos de visite virtuelle soit immobilière comme dans cet exemple (http://www.nevisto.com/pages/visitevirtuelleimmobilierepag2.html) ou de tourisme comme ici (http://www.nevisto.com/pages/visitevirtuelletourismepag.html), des communiqués de presse (http://www.nevisto.com/pages/communiquepressepag.html), ... et même bientôt des journaux télévisés (regardez celle ci en avant première, sachant que les travaux de R&D ne sont pas encore achevés pour ce type de vidéo: http://www.nevisto.com/pages/videojournaltvpag.html) .

Selon Nevisto, avec sa technologie, la seule compétence nécessaire pour créer une vidéo est désormais de savoir écrire, même si pour l'instant il ne s'agit que de vidéos d'animation et que le nombre de types de vidéos est relativement restreint. Les usages ne tarderont toutefois pas à se multiplier, et il est difficile d'imaginer à terme l'impact de cette technologie. En terme d'usage globaux des vidéos autoproduites cette fois ci, mi 2007, il est encore difficile d'imaginer l'avenir en terme d'impact à la fois du fait de la multiplication des services autour des vidéos autoproduites, ou de leur introduction progressive dans les media audiovisuels. On peut toutefois signaler une multiplication des projets de chaînes télévisées Internet se basant sur les vidéos autoproduites, qui sont peut être un prémice à la professionnalisation, au moins partielle d'une partie des auto producteurs. En France, il en est ainsi du projet du très médiatique Loic Le Meur, qui va créer sa société dans ce domaine aux USA. Dans le même sens, on peut citer les initiatives des plateformes de partages de vidéos, visant cette fois ci à rénumérer leurs contributeurs qui réalisent les plus fortes audiences. Enfin, de plus en plus de sites Internet de presse incorporent quelques vidéos ou WEB TV utilisant leurs propres vidéos autoproduites, pour capter de nouvelles audiences.

3 commentaires:

  1. Je ne connaissais ni Nevisto ni Skema.
    Sur Skema, pas grand chose à dire, leur techno est difficile à comprendre (formulaire audiovisuel c'est quoi ?)
    Le service de Nevisto est plus simple à comprendre et semble intéressant en terme de services. Le design du site est par contre à revoir tellement il fait vieillot. La techno devrait avoir de l'avenir, mais à mon avis, ne remplacera pas les vidéos traditionnelles, juste complémentaire.

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  2. Bonjour,

    Je profite donc de cet article et des interrogations qu'il suscite pour donner quelques petites précisions sur la plateforme d'autoproduction audiovisuelle SkemA. Cette plateforme permet de déployer des services d'autoproduction avec trois bénéfices majeurs :

    - assister le plus grand nombre dans la réalisation de vidéos riches et de qualité
    - permettre aux opérateurs de gérer un très grand nombre de contenus collectés
    - assurer une publication de manière semi-automatique

    Cette plate-forme s'appuie en effet sur le concept de Formulaire Audiovisuel (FAV) qui est une modélisation du format audiovisuel à produire : c'est un gabarit éditorial qui guide la réalisation, et qui permet de structurer le contenu, donc de l'indexer dès la production.

    Un même FAV peut s'utiliser avec différents terminaux selon différents assistants logiciels de tournage : MuSKade (version web , avec un navigateur ), SKVideo (logiciel installé, avec une webcam ou un caméra DV), SKMobile (version visio ou installée sur Symbian ou Java).

    MuSKade est de loin l’assistant le plus utilisé aujourd’hui : casting online, call TV ou participation TV, outils d’aide à la créativité pour la réalisation de vidéos amateurs (appels à contribution pour différentes émissions de M6, question ou réaction dans les émissions politiques de France Télévisions, montage et habillage de son clip pour MTV, "billet vidéo" sur Skyblog, présentation de commerçants pour PagesJaunes, castings pour émissions de téléréalité pour MBC et MTV, castings de la Nouvelle Star, etc.).

    Les assistants logiciels de tournage SkemA permettent donc aux néophytes de produire intuitivement un clip vidéo (directement on-line pour la version web), respectant un certain format qui garantit la qualité des contenus, et qui pourra facilement être utilisé pour divers usages (mobilisation des contenus pour concevoir de nouveaux formats par exemple).

    Notre plate-forme offre des fonctionnalités étendues sur l'ensemble de la chaîne de production :

    - Assistance à la scénarisation et à la réalisation des images : l'utilisateur est guidé pas à pas, étape après étape dans la réalisation de sa vidéo (conseils éditoriaux / de tournage). Il catégorise sa vidéo, l’enrichit (texte, titre, menu déroulant, légende, tags, …)
    - Automatisation du montage et de la post-production en fonction de paramètres définis a priori : la vidéo est automatiquement montée (personnalisation avec les infos des internautes, jingles, etc.), indexée jusqu’au niveau le plus fin (la prise)
    - Formatage et archivage à la volée
    - Système d’indexation qui permet d’exploiter et de gérer facilement une grande quantité de contenus audiovisuels
    - Publication multi-format et/ou multi- canal : la vidéo est diffusée (après validation en modération) sur le web, TV, blog, mobile, DVD, etc.

    Le FAV est un pas important dans la numérisation de la chaîne de production (produire plus vite ou moins cher), c'est également une réponse à la question : comment retrouver quelque chose de précis dans plusieurs dizaines ou centaines d'heures de vidéo ?

    En espérant avoir apporté quelques éclaircissements ;-)
    Manuela, chargée de la communication chez SkemA

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